📅 Bonne nouvelle : la réforme de la facture électronique est bel et bien maintenue ! L’amendement de report voté fin mars a été annulé par l’Assemblée nationale le 11 avril 2025. Le calendrier 2026-2027 reste en vigueur, et l’obligation approche à grands pas.
Mais attention : pour que cette évolution soit un succès, encore faut-il éviter certains pièges fréquents qui peuvent freiner ou compromettre la mise en œuvre. Dans cet article, nous passons en revue les principaux écueils à contourner pour aborder sereinement la réforme de la facture électronique.
- Depuis le 17 octobre 2024, L'état abandonne le portail public de facturation PPF. Néanmoins, pas de changement au niveau du calendrier de mise en place, mais les entreprises devront privilégier le choix du plateforme de dématérialisation partenaire (PDP)


📘 Téléchargez notre guide complet sur la réforme
- Le nouveau calendrier officiel et leurs impacts par typologie d’entreprise
- Un panorama des solutions disponibles (PDP, OD, etc.) et comment choisir la vôtre
- Une checklist de préparation pour anticiper chaque étape de votre transition
Piège n°1 : Attendre 2026 pour commencer à se préparer à la réforme
Si 2027 parait être loin figurez-vous que la date d’application de la réforme de la facture électronique approche à grands pas. N’attendez pas fin 2025 pour vous préparer à cette transition, vous risquerez de rencontrer quelques difficultés. Profitez de ce report pour vous préparer dés aujourd’hui et aborder sereinement la réforme.
Se préparer à la réforme de la facture électronique demande du temps et de l’organisation. Voici pourquoi il est important d’anticiper dès maintenant :
- Vous serez confronté à de nombreuses problématiques qu’il sera difficile de gérer seul.
- Fin 2025, les éditeurs et intégrateurs seront fortement sollicités, ce qui allongera les délais d’accompagnement.
- La transition vers la facture électronique implique une transformation plus large de vos processus internes.
💡 Tout cela prend du temps : il faut définir une stratégie, adapter votre discours, segmenter votre portefeuille client, choisir les bons canaux de communication…
📌 En adoptant dès aujourd’hui des processus zéro papier et zéro saisie, vous vous placez en avance sur la réforme et sur vos concurrents.


Piège n°2 : Choisir une solution de dématérialisation des factures qui sera obsolète en 2026
Pour rappel, à partir du 1er septembre 2026 : la loi des finances obligera toutes les entreprises à accepter la facture électronique
De nombreuses entreprises choisissent aujourd’hui des outils de Lecture Automatique de Documents (LAD) pour dématérialiser leur facturation.
⚠️ Attention : Les documents générés par ces solutions ne sont pas considérés comme des factures électroniques conformes à la législation.
- Les documents issus de LAD ne répondent pas aux critères légaux de la facture électronique.
- Même si vous scannez des factures PDF via la LAD, ce mode de fonctionnement ne sera bientôt plus accepté.
- Vous risquez des problèmes de non-conformité si vous n'anticipez pas les exigences de la réforme.
✅ Ne vous précipitez pas dans le choix de votre solution de dématérialisation.
✅ Suivez les actualités officielles de la réforme publiées par la DGFIP.
✅ Consultez la liste des candidats PDP (Plateformes de Dématérialisation Partenaires) validés par l’État.




Facturation Électronique : Yooz et Sage sont désormais immatriculés PDP
Voici les dernières actualités sur la réforme de la facture électronique avec les immatriculations officielles de : Sage, sous le numéro 00052 et Yooz, sous le numéro 0047.
Bonne nouvelle pour les utilisateurs Sage, l’éditeur de logiciel permet de tester sa propre PDP Sage Network.
Piège n°3 : Opter pour une solution faussement autonome
Adopter une solution de dématérialisation demande un effort d’analyse de vos besoins en interne mais également faire un audit de ce qui existe actuellement sur le marché. Pour vous aider, la DGFIP a publié le mois dernier une première liste des candidats « PDP ».
Il faut savoir, que adopter une solution qui demande un effort supplémentaire au personnel responsable de la comptabilité.
De plus, il va faire attention à vos choix, car rien n’est plus frustrant que de choisir une solution qui alourdit la liste des tâches collaborateurs.
Les risques d’opter pour une solution « faussement » autonome sont multiples :
- Faire perdre du temps à vos collaborateurs
- Augmenter le risque d’erreur en cas de re-saisie
- L’allongement des délais de traitement (non-respect des délais de paiements des factures)


Piège n°4 : Faire l’impasse sur le SaaS
Le mode SaaS consiste à rendre accessible, à distance, le logiciel à ses clients par le biais d’une connexion Internet et moyennant, la plupart du temps, un abonnement mensuel. Mais le mode Saas est un indispensable dans votre choix de futur logiciel de dématérialisation.
Même si le fait d’héberger vos propres données et outils vous rassurent, se passer d’une solution Saas pour la dématérialisation de vos factures peut vous faire perdre de nombreux avantages.
En outre, un logiciel de dématérialisation en mode Saas, va vous offrir de nombreux avantages :
- Mettre rapidement à disposition les services au sein de votre structure,
- Décharger le service informatique sur la gestion de l’outil,
- De nouvelles fonctionnalités et des mises à jour déployées par le fournisseur,
- Supprimer les coûts d’infrastructure et de maintenance,
- Gérer votre processus de facturation en distanciel
Bien prendre le temps de se poser les bonnes questions, et surtout ne pas se précipiter. Prenez donc le temps de réfléchir à cet aspect qui peut avoir un impact essentiel en termes de coût et de productivité.




Dernières actualités légales concernant la réforme de la facture électronique
Désormais, les entreprises auront l’obligation de passer par une PDP privée (Plateforme de Dématérialisation Partenaire).
Ces plateformes, permettront :
📌 D’échanger les données au format de la réglementation
📌 De gérer les statuts obligatoires
📌 De transmettre au portail public du gouvernement (PPF) les informations obligatoires pour calcul de la TVA.
À partir du 1ᵉʳ septembre 2026, toutes les entreprises soumises à la TVA devront passer à la facturation électronique.
Piège n°5 : Ne pas se précipiter dans le choix de sa future plateforme de dématérialisation
Au-delà de vous mettre en conformité avec les exigences réglementaires, la facturation électronique obligatoire est une opportunité d’aller plus loin en digitalisant et en automatisant vos processus de comptabilité clients et fournisseurs.
Parmi les critères de choix pour obtenir le meilleur retour sur investissement, nous vous proposons une liste des principaux points de vigilance à prendre en compte :
- La solution peut-elle traiter 100% de vos factures ? Y compris, jusqu’en 2026, les factures papier et les factures PDF ne contenant pas de données structurées
- Est-elle compatible avec d'autres logiciels ? ERP ?
- Vous permettra-t-elle de disposer d’une visibilité à 100% sur vos dépenses pour mieux pouvoir piloter vos flux de trésorerie ?
- Quel degré d’automatisation intègre-t-elle pour identifier les risques de fraude ?
- Traite-t-elle correctement les factures lorsque les bons de commande sont créés dans un système de gestion des achats tiers ?
Piège n°6 : Ne (surtout) pas négliger les aspects humains…
Ce type de projet implique de nombreux services (comptabilité/finance, informatique, service commercial, juridique…) et s’étale sur plusieurs mois.
Vos équipes ont-elles les compétences, les connaissances et le temps nécessaires pour mener à bien cette transformation qui concernera l’ensemble de votre organisation à partir de 2026 ?
Aujourd’hui, de nombreuses formations existent pour aider vos collaborateurs à comprendre la complexité de la réforme de la facture électronique. Pour vous aider, voici un listing (non-exhaustif) des types de formations qui pourront intéresser vos collaborateurs :
- Comprendre le cadre général de la réforme (facturation électronique)
- Mettre en place la facture électronique : modalités
- Les parties prenantes de la facture électronique
- Sécuriser la facture électronique
- L’impact de la facture électronique sur les processus de l’entreprise
Cette transition vers la facturation électronique vise non seulement à renforcer la lutte contre la fraude à la TVA, mais aussi à optimiser la gestion comptable et fiscale des entreprises, tout en favorisant une meilleure traçabilité des transactions.
🔎 Vous avez des questions sur la facture électronique et la digitalisation de vos processus ?
💼 Bruno Adler, responsable de la ligne 100 & expert en dématérialisation, vous accompagne dans la transition vers des solutions numériques performantes et conformes aux réglementations.
📞 Profitez d’un échange personnalisé pour :
✅ Comprendre les enjeux et obligations de la facture électronique
✅ Identifier la solution la plus adaptée à votre entreprise
✅ Optimiser vos processus pour un gain de temps et de productivité
📅 Prenez rendez-vous avec Bruno dès aujourd’hui !