La mise en place d’un ERP est un projet stratégique déterminant pour l’efficacité de votre entreprise. Ce processus, bien que complexe, offre des enjeux cruciaux : automatisation des tâches, amélioration de la collaboration entre services, et centralisation des données pour une prise de décision optimisée. De l’analyse des besoins à la sélection de la solution, chaque étape doit être soigneusement pilotée pour garantir la réussite du projet.
Que vous déployez votre premier ERP pour accompagner votre croissance, que vous changiez de logiciel (obsolescence, ne répond plus à vos proces métiers, …), on vous dit tout sur le déploiement d’un ERP et ses étapes clés pour faire de votre projet un succès.
1. Définition des besoins et des objectifs


La première étape de la mise en place d’un ERP consiste à réaliser une analyse approfondie des besoins et des objectifs de l’entreprise. Il est crucial de comprendre non seulement les processus métiers actuels, mais aussi les défis auxquels l’entreprise fait face et les objectifs qu’elle souhaite atteindre avec l’ERP. Cela nécessite une collaboration étroite entre les différents départements, afin d’identifier les inefficacités, les processus manuels qui doivent être automatisés, ainsi que les attendus qui pourraient influencer le choix de l’ERP.
Il s’agit d’étudier les processus de gestion des ressources humaines, des finances, des stocks, de la production, et plus encore, pour cerner les domaines nécessitant des améliorations. Une fois les besoins établis, il est important de définir des objectifs clairs, mesurables et atteignables. Ceux-ci pourraient inclure des objectifs comme l’amélioration de la visibilité en temps réel des opérations, la réduction des coûts d’exploitation, l’amélioration de la prise de décision grâce à des données centralisées, ou encore l’amélioration de la collaboration entre les services.
Des priorités doivent être définies pour chaque département, afin d’établir une hiérarchie des besoins et de garantir que l’ERP choisi puisse répondre adéquatement à ces besoins de manière optimale. Ce processus doit également inclure une analyse des risques potentiels associés au projet, comme le coût de l’implémentation ou les résistances internes au changement, et prévoir des solutions pour les atténuer.
2. Rédaction du cahier des charges ERP
Une fois les besoins et les objectifs clairement définis, il est essentiel de rédiger un cahier des charges détaillé. Ce document va servir de référence pour le choix et l’implémentation de l’ERP.
Le cahier des charges pour votre projet ERP doit spécifier les fonctionnalités nécessaires, les exigences techniques, les attentes en termes de performances, ainsi que les critères de compatibilité avec les systèmes existants de l’entreprise.
Il doit aussi aborder des aspects comme la sécurité des données, la gestion des utilisateurs et l’évolutivité de la solution. L’objectif est de formaliser toutes les attentes et les contraintes de manière à ce que les fournisseurs puissent répondre de façon précise. Ce document doit inclure une évaluation des processus à automatiser, des priorités et des attentes des différents départements. En somme, le cahier des charges est un outil fondamental pour aligner toutes les parties prenantes et guider la sélection de l’ERP.
3. Sélection de la solution ERP
Une fois le cahier des charges rédigé, la sélection de la solution ERP qui répondra aux attentes de l’entreprise peut commencer. Le marché des ERP est vaste et propose une large gamme de solutions, allant des logiciels standardisés aux solutions entièrement personnalisées.
Lors de cette étape, l’entreprise doit effectuer une recherche approfondie pour identifier les ERP qui sont les plus adaptés à son secteur d’activité et à la taille de l’organisation. L’ERP choisi doit pouvoir gérer efficacement les différents processus métiers de l’entreprise, comme la gestion des finances, des achats, des ventes, des stocks, de la production, des ressources humaines, etc.
- Il est crucial d'évaluer la compatibilité de la solution avec les systèmes existants de l'entreprise, ainsi que la facilité d'intégration avec les outils déjà en place, comme les CRM, les outils de communication ou les bases de données.
- En outre, la flexibilité de l'ERP est un critère clé : l’outil doit pouvoir évoluer avec l’entreprise, en s’adaptant à ses besoins futurs.
- Les aspects techniques, comme la sécurité des données, les possibilités de cloud computing, la scalabilité et l’assistance technique, doivent également être pris en compte.
- Les coûts associés à l'ERP, y compris les frais d'installation, les licences, la maintenance et les coûts de formation, doivent être évalués en fonction du budget de l'entreprise.
- Pour affiner le choix, des démonstrations du produit, des essais gratuits, ou même des retours d’expérience d'autres entreprises du même secteur peuvent être très utiles.
4. Choix de l'intégrateur ERP
Une fois l’ERP sélectionné, il est essentiel de choisir un intégrateur expérimenté qui va prendre en charge la mise en œuvre du système dans l’entreprise.
L’intégrateur ERP doit être un partenaire clé, capable de comprendre les besoins spécifiques de l’entreprise et de garantir une mise en place fluide de l’ERP. Il est important de choisir un intégrateur qui dispose d’une expertise dans le domaine de l’ERP choisi et qui connaît bien le secteur d’activité de l’entreprise.
L’intégrateur doit aussi être en mesure d’assurer une personnalisation et une configuration adéquates de l’ERP pour répondre aux besoins spécifiques de l’entreprise, tout en respectant les délais et les coûts définis.
L’expérience de l’intégrateur avec des projets similaires, ses références et son accompagnement sur le long terme sont des éléments à prendre en compte pour ce choix. Enfin, une bonne relation avec l’intégrateur, basée sur la confiance et la communication, est essentielle pour garantir la réussite du projet.
5. Planification du projet ERP
La planification est une étape essentielle pour garantir le succès de la mise en place de l’ERP. Elle implique la création d’une feuille de route détaillée qui guide toutes les étapes du projet. Cela commence par la définition de l’équipe projet, avec des rôles clairement attribués aux différents membres, y compris les responsables fonctionnels, les chefs de projet, les consultants externes et les utilisateurs clés. Ces derniers joueront un rôle majeur dans la validation des fonctionnalités de l’ERP et dans la communication des besoins spécifiques de chaque département.
La planification doit inclure un calendrier précis pour chaque étape du projet, de la phase de conception à celle de la formation des utilisateurs, en passant par la personnalisation et la migration des données. Il est également crucial d’établir un budget réaliste, en prenant en compte non seulement les coûts d’achat et d’implémentation de l’ERP, mais aussi les coûts liés à la formation, à la maintenance et à l’adaptation du système. Des marges doivent être prévues pour les imprévus, comme des retards ou des ajustements imprévus.
Un plan de gestion des risques doit également être mis en place pour identifier les risques potentiels (par exemple, résistance au changement, problèmes de formation, incompatibilité avec des systèmes existants) et élaborer des stratégies pour les atténuer. Un suivi régulier de la planification, avec des points de contrôle tout au long du projet, permettra de s’assurer que le projet reste sur la bonne voie.
6. Personnalisation et configuration de l’ERP
La planification est une étape essentielle pour garantir le succès de la mise en place de l’ERP. Elle implique la création d’une feuille de route détaillée qui guide toutes les étapes du projet. Cela commence par la définition de l’équipe projet, avec des rôles clairement attribués aux différents membres, y compris les responsables fonctionnels, les chefs de projet, les consultants externes et les utilisateurs clés. Ces derniers joueront un rôle majeur dans la validation des fonctionnalités de l’ERP et dans la communication des besoins spécifiques de chaque département.


La planification doit inclure un calendrier précis pour chaque étape du projet, de la phase de conception à celle de la formation des utilisateurs, en passant par la personnalisation et la migration des données. Il est également crucial d’établir un budget réaliste, en prenant en compte non seulement les coûts d’achat et d’implémentation de l’ERP, mais aussi les coûts liés à la formation, à la maintenance et à l’adaptation du système. Des marges doivent être prévues pour les imprévus, comme des retards ou des ajustements imprévus.
Un plan de gestion des risques doit également être mis en place pour identifier les risques potentiels (par exemple, résistance au changement, problèmes de formation, incompatibilité avec des systèmes existants) et élaborer des stratégies pour les atténuer. Un suivi régulier de la planification, avec des points de contrôle tout au long du projet, permettra de s’assurer que le projet reste sur la bonne voie.
7. Formation des utilisateurs
Une fois l’ERP configuré, la formation est une étape cruciale pour garantir une adoption réussie du système. Elle doit être adaptée aux rôles et aux responsabilités des différents membres de l’organisation.
Les « super-utilisateurs » doivent recevoir une formation approfondie pour comprendre en détail le fonctionnement de l’ERP et pouvoir servir de support aux autres. Ils joueront un rôle essentiel lors de la phase de lancement en aidant leurs collègues à résoudre les problèmes courants et en répondant à leurs questions.
Les employés finaux doivent également être formés, mais avec une approche plus ciblée qui couvre les fonctionnalités spécifiques qu’ils utiliseront dans leur travail quotidien.
Des formations doivent être planifiées à la fois avant et après le déploiement de l’ERP, et peuvent inclure des sessions en présentiel, des webinaires ou des tutoriels vidéo. Il est également utile de créer des supports pédagogiques, comme des manuels et des guides, afin que chacun puisse y revenir lorsqu’il rencontre des difficultés. La formation continue est importante, car l’ERP peut évoluer avec de nouvelles fonctionnalités et des mises à jour. Un suivi de l’efficacité de la formation est nécessaire pour s’assurer que les personnes se sentent à l’aise avec le système et qu’elles l’utilisent de manière optimale.
8. Migration des données
La migration des données est une étape clé dans l’implémentation de l’ERP, car elle permet de transférer les informations essentielles de l’ancien système vers le nouvel ERP.
Cette migration ERP doit être soigneusement planifiée et exécutée pour éviter toute perte de données ou incohérence dans les informations.
Avant de procéder à la migration, il est crucial de réaliser un audit des données existantes, de vérifier leur qualité (précision, complétude, cohérence) et de nettoyer les informations qui ne sont plus pertinentes. Une fois la qualité des données validée, les données doivent être extraites de l’ancien système et transférées dans l’ERP. Ce processus peut inclure la migration des informations financières, des stocks, des historiques clients, des produits, des fournisseurs, etc.
La migration doit être réalisée en plusieurs étapes, idéalement sur des phases pilotes, pour éviter les perturbations dans les opérations de l’entreprise.
Des tests de validation doivent être effectués pour vérifier que les données sont correctement transférées et que les processus fonctionnent comme prévu. Une fois la migration réussie, un suivi continu est nécessaire pour résoudre les problèmes éventuels et s’assurer que toutes les données sont accessibles et cohérentes dans le nouvel ERP.
9. Tests et validation
Les évaluations et la validation sont essentiels pour garantir que l’ERP fonctionne comme prévu avant son déploiement à grande échelle. Cette étape permet de détecter d’éventuels bugs, erreurs de configuration ou incompatibilités avec les processus métier. Les vérifications doivent être réalisées en plusieurs étapes.
Tout d’abord, des contrôles unitaires permettent de vérifier chaque fonctionnalité du système, un par un, pour s’assurer qu’ils répondent aux exigences de l’entreprise. Ensuite, des vérifications d’intégration sont nécessaires pour s’assurer que l’ERP fonctionne bien avec les autres systèmes existants (CRM, systèmes de facturation, etc.). Les évaluations de validation avec les collaborateurs finaux permettent de vérifier l’ergonomie de l’interface et d’évaluer la facilité d’utilisation.
Enfin, des contrôles de performance doivent être réalisés pour vérifier que l’ERP peut supporter un grand nombre d’employés et un volume de données élevé sans compromettre les performances du système. Une fois ces vérifications effectuées, des ajustements doivent être réalisés pour résoudre les problèmes identifiés. Ces contrôles doivent être répétés jusqu’à ce que toutes les fonctionnalités et intégrations soient validées.
10. Déploiement et suivi post-implémentation
Le déploiement de l’ERP marque la fin du processus d’implémentation et le début de son utilisation à grande échelle. Cette étape doit être soigneusement planifiée pour minimiser les risques d’interruption des opérations.
Selon la taille de l’entreprise, le déploiement peut être effectué de manière progressive (par département, par site) ou en une seule fois. Il est crucial de préparer les utilisateurs à ce changement, en leur fournissant un support constant pendant cette phase.
Après le déploiement, un suivi post-implémentation est nécessaire pour s’assurer que l’ERP fonctionne comme prévu et que les utilisateurs rencontrent le moins de problèmes possible. Ce suivi inclut la surveillance des performances du système, la gestion des retours d’expérience des utilisateurs, et la résolution rapide des problèmes.
Des ajustements peuvent être nécessaires pour améliorer certains processus ou ajouter des fonctionnalités spécifiques. Le support technique doit être disponible pour répondre aux questions des utilisateurs et pour résoudre les éventuels bugs. Un plan de maintenance continue doit être mis en place pour garantir que l’ERP reste à jour avec les dernières évolutions technologiques et réponde aux besoins croissants de l’entreprise.