Dashboard
Créez sans prise de tête des tableaux de bord percutants grâce à un outil de Business Intelligence.
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Qu'est qu'un dashbaord ?
Un dashboard (ou tableau de bord) est un outil visuel qui regroupe et affiche des informations clés sous forme de graphiques, de tableaux et de métriques. Il permet de suivre en temps réel la performance d’une entreprise, d’un projet ou d’un processus. Utilisé dans divers domaines (marketing, finances, ressources humaines, etc.), un dashboard centralise les données importantes, facilite l’analyse et aide à la prise de décision rapide. Il offre une vue d’ensemble claire et concise, permettant aux utilisateurs de suivre les évolutions, d’identifier les tendances et de réagir efficacement en fonction des résultats obtenus.
Pourquoi mettre en place un dashboard ?
Centralisation des données
Prise de décision rapide
Suvi de la performance
Comment créer un dashboard ?
Il peut être utilisé à des fins diverses. Vous pouvez créer un tableau de bord RH spécialisé dans le suivi du turn-over pour but de réduire votre taux de turn-over, ou bien un tableau de bord marketing pour suivre vos performances sur les réseaux sociaux.
Vous pouvez également réaliser un tableau de bord commercial, un tableau de bord financier. Cernez bien vos besoins afin de construire un dashboard pertinent et exploitable.
Il vous faudra choisir ceux qui vous aideront le plus à atteindre cet objectif. Choisissez-en entre 5 et 10 pour conserver l’aspect synthétique de votre tableau.
Notre conseil : impliquez les futurs utilisateurs dans le choix afin de pouvoir optimiser votre sélection.
À l’heure actuelle, il existe une multitude de logiciels. Ils sont le plus souvent construits dans un logiciel de gestion, grâce à un logiciel de reporting ou sur Excel.
Nous vous conseillons de vous appuyer sur une solution de reporting car leurs outils de création de tableaux et d’analyse de données sont à la fois plus puissants et plus fiables. Ce type de logiciel de tableau ce bord est aussi appelé une solution de Business Intelligence ou solution BI.
L’idée de la data visualisation (ou “dataviz”) est de faciliter la compréhension des data en les illustrant. Plutôt que d’intégrer des informations brutes, la visualisation graphique de données permet qu’elles soient comprises par tous, même ceux qui ne sont pas experts en analyse de données.
Le choix du graphique se fait selon la nature de chaque KPI. À titre d’exemple, si vous souhaitez mettre en évidence une progression, la courbe des tendances est la plus appropriée. Par ailleurs, vous opteriez plutôt pour un diagramme circulaire pour représenter une proportion d’un élément dans un ensemble donné.
Il ne reste plus qu’à arranger vos graphiques de façon lisible et à leur donner des titres et des légendes pour faciliter leur compréhension. Vous pouvez maintenant le partager à vos collaborateurs.
Nos conseils pour faire un dashboard
Les 5 règles d'or pour réussir son dashboard
Règle d’or 1 : Définissez précisément le but de votre tableau de bord
Il faut être certain de la finalité du tableau de bord avant même de le construire. En effet, s’il n’est pas clair vous risque de vous éparpiller et d’en créer un qui ne donne pas une vision claire d’un phénomène. Aussi, accordez-vous le temps de la réflexion afin de choisir une problématique précise pour votre tableau.
Règle d’or 2 : Créez votre tableau avec son public-cible en tête
Lors de sa réalisation, il faut garder en tête qui seront ses utilisateurs. C’est pourquoi, il faut l’adapter en fonction de son public cible. Il ne faut pas qu’il ait la même mise en forme ou le même langage s’il s’adresse au département marketing ou à la direction générale. N’hésitez pas à utiliser un logiciel de tableau de bord pour vous simplifier la tâche.
Règle d’or 3 : Misez sur la simplicité pour plus de clarté
Il doit aller à l’essentiel et offrir une vue synthétique d’un sujet. De plus, un contenu allégé facilite la lecture des datas. À propos, évitez les graphiques complexes et difficiles à interpréter. Ils seraient contre-productifs car les utilisateurs risquent de ne pas les comprendre.
Règle d’or 4 : Choisissez et adaptez ses KPI avec ses utilisateurs finaux
Du fait de la multitude de KPI disponibles, il peut être difficile de choisir ceux qui figureront sur votre dashboard. Il n’y a pas de personnes mieux placées pour les identifier que les futurs usagers de celui-ci. Nous vous conseillons aussi de faire régulièrement le point avec eux pour déterminer si le tableau correspond pleinement à leurs besoins.
Règle d’or 5 : Formez vos collègues à son utilisation
L’utilisation d’un dashboard n’est pas intuitive pour tous. Afin que son impact positif soit le plus grand possible, il est crucial que chacun des utilisateurs finaux soient formés à son utilisation. Un tableau qui n’est pas facilement compris n’est pas utilisé.
Les 5 pièges à éviter dans la création de votre dashboard
En retenant également les erreurs d’usage, vous gagnerez en efficacité dans l’élaboration de votre dashboard. Pour ce faire, nous avons recensé les points sur lesquels vous devez faire preuve de vigilance.
Piège 1 : Des indicateurs pertinents noyés dans la masse de données
Les analystes constatent souvent que l’usage abusif de KPI n’est pas bon. Effectivement, à vouloir tout connaître, nous avons tendance à intégrer le maximum d’indicateurs sur un dashboard. Pourtant, cela risque de rendre sa compréhension plus compliquée et de rendre impossible l’apparition d’une vision claire. Abstenez-vous d’utiliser plus de 10 indicateurs afin de ne pas encombrer l’interface et de préserver la lisibilité des informations.
Piège 2 : Un tableau d'une mauvaise qualité visuelle
Une métrique mesurant l’attention de l’audience a déterminé le temps de concentration des lecteurs sur un graphique. Cet indicateur dénommé « fixation duration » révèle que l’audience s’attarde plus sur la partie supérieure du dashboard. Si leur temps d’attention est limité à 10 secondes, ils ne retiendront que les éléments bien mis en évidence. C’est pourquoi, il est essentiel de veiller à captiver leur attention en soignant le visuel. Cela implique de choisir des éléments à la fois simples, accessibles et faciles à mémoriser. Il faut trouver la juste mesure en dosant les couleurs, les contrastes et en évitant la saturation d’éléments.
Piège 3 : L'absence de légendes, de textes et de couleurs
Pour gagner du temps et faciliter la compréhension des données, les informations doivent être illustrées de la façon la plus claire possible. L’ajout de texte, de légendes et de couleurs garantit une meilleur compréhension de chaque élément. Rappelez-vous, ce qui est clair pour vous en tant que créateurs ne l’est pas forcément pour chacun de vos collègues. Plus les choses seront claires, plus votre tableau plaira.
Piège 4 : L'absence de gestion des droits de modification
Le contenu d’un dashboard présente des data sensibles reflétant la santé de l’entreprise. Afin d’éviter la fuite ou la perte d’informations et de corrompre les données, il est important de modérer son accès. De la lecture simple aux droits de modifications, vous devez considérer le profil des utilisateurs et le contenu à mettre à leur disposition. Assurez-vous que seuls les collaborateurs autorisés détiennent le droit de le modifier. Revoyez régulièrement la sécurité de cette base de data en vérifiant les paramètres et les mises à jour.
Piège 5 : Un tableau de bord figé dans le marbre
Enfin, un dashboard peut devenir obsolète avec le temps. L’orientation des objectifs et l’émergence de nouveaux besoins peuvent remettre en question son contenu et les indicateurs utilisés. C’est pourquoi, il est nécessaire de le réviser régulièrement afin de l’adapter aux besoins évolutifs des usagers.
