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Calcul ticket restaurant 2025 : règles, fiche de paie | APOGEA

Calcul des tickets restaurant sur la fiche de paie en 2025

En 2025, le calcul des tickets restaurant est devenu un enjeu stratégique pour les entreprises. Avec un plafond URSSAF fixé à 7,26 € par titre et une valeur faciale maximale de 25 €, le nombre de titres-restaurant attribués dépend du nombre de jours ouvrés réellement travaillés, hors absences, télétravail ou congés payés. Mal réalisé, ce calcul peut fausser la fiche de paie, générer des erreurs de part salariale et remettre en cause l’exonération fiscale attendue.

 

Mais comment déterminer le bon montant de tickets restaurant selon la participation employeur, les règles d’attribution et la législation en vigueur ? Faut-il comptabiliser les jours fériés ? Les stagiaires ou intérimaires y ont-ils droit ? Autant de questions qui soulèvent des enjeux de conformité URSSAF, de bulletin de salaire et de gestion RH. Dans ce contexte, la digitalisation RH joue un rôle clé pour automatiser les calculs, sécuriser les données et garantir la fiabilité du processus.

 

Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour maîtriser le calcul des tickets restaurant en 2025, comprendre les règles applicables et fiabiliser vos processus paie.

 

Suivez notre guide complet pour sécuriser vos calculs et éviter toute erreur sur vos bulletins de salaire.

Tableau Excel

Votre modèle pour calculer les tickets restaurant

modele excel ticket restaurant

Comment calculer les tickets-restaurant en 2025 ?

Le calcul des tickets restaurant ne peut pas se faire au hasard : il obéit à des règles précises, encadrées par le droit du travail et l’administration fiscale. Pour attribuer le bon nombre de titres-restaurant à chaque salarié, les employeurs doivent tenir compte des jours effectivement travaillés, des absences, mais aussi du règlement d’entreprise et de la participation patronale. Cette étape, souvent sous-estimée, a pourtant un impact direct sur la fiche de paie, la conformité URSSAF et la satisfaction des salariés.

Voici les deux éléments clés à maîtriser pour fiabiliser vos calculs.

1) Combien de tickets restaurant attribuer selon les jours réellement travaillés ?

Le calcul repose sur un principe simple : un ticket par jour travaillé, dès lors qu’un repas est pris pendant le temps de travail. En théorie, un salarié travaillant 5 jours par semaine pourrait bénéficier d’environ 220 tickets restaurants par an. Mais ce nombre varie selon plusieurs critères :

  • Les jours de présence effectifs, hors congés, RTT, arrêts maladie ou absences injustifiées ;
  • Les salariés à temps partiel peuvent en bénéficier s’ils travaillent sur une journée complète (ou avec pause déjeuner) ;
  • Le règlement intérieur ou l’accord collectif peut encadrer plus précisément les modalités d’attribution.

💡 Exemple concret : un salarié présent 18 jours en janvier (hors RTT, congés et jours fériés) aura droit à 18 titres-restaurant si l’entreprise applique la règle 1 jour = 1 ticket. 

2) Absences, congés, télétravail : quelles journées exclure du calcul ?

Toutes les absences ne permettent pas l’attribution de tickets restaurant. Il convient de déduire les jours où aucun repas n’est pris sur le lieu de travail ou pendant le temps de travail.

Absences exclues du calcul :

  • Congés payés
  • Jours de RTT
  • Arrêts maladie ou accident du travail
  • Absences injustifiées
  • Télétravail (dans certaines entreprises, sauf accord contraire)
  • Absences incluses (dans certains cas) :
  • Formation professionnelle, si elle inclut une pause déjeuner
  • Journée de travail fractionnée (2 demi-journées avec pause)

Chaque entreprise peut fixer ses propres règles dans la politique RH ou via des accords collectifs. Il est donc crucial de standardiser le traitement des absences pour garantir l’équité et la conformité du calcul des tickets restaurant en 2025.

Tickets restaurant et URSSAF : quelles règles fiscales respecter en 2025 ?

Au-delà du simple calcul du nombre de titres, la fiscalité des tickets restaurant joue un rôle central dans leur attribution. L’exonération de charges sociales dépend de seuils URSSAF stricts, que les entreprises doivent impérativement respecter sous peine de redressement. C’est pourquoi il est essentiel de comprendre les règles liées à la valeur faciale, à la participation employeur et aux plafonds fixés chaque année.

Valeur faciale, plafond URSSAF et part employeur : les seuils à ne pas dépasser

En 2025, pour être exonérée, la participation de l’employeur au financement d’un ticket restaurant doit :

  • Être comprise entre 50 % et 60 % de la valeur faciale du titre ;
  • Ne pas dépasser 7,26 € par titre (plafond d’exonération URSSAF 2025) ;
  • Ne pas excéder une valeur faciale totale de 25 € par ticket.

💡 Exemple : pour un ticket de 10 €, la part patronale doit être comprise entre 5 € et 6 €, et ne jamais excéder 7,26 €, sous peine de réintégration dans l’assiette des cotisations sociales.

Quelles conditions respecter pour bénéficier de l’exonération des charges sociales ?

Pour bénéficier de l’exonération :

  • L’employeur doit attribuer le même avantage à tous les salariés de manière équitable ;
  • Les titres doivent être utilisables uniquement pour des repas (restaurants, commerces alimentaires…) ;
  • Le dispositif doit respecter la fréquence d’un ticket par jour travaillé.

Une gestion rigoureuse, facilitée par la digitalisation RH, permet de garantir la conformité de ces avantages et d’éviter tout redressement en cas de contrôle.

Ticket restaurant et bulletin de paie : comment ça marche ?

Le ticket restaurant est un titre de paiement spécifique, attribué par l’employeur, qui permet aux salariés de financer tout ou partie de leurs repas lorsqu’ils ne disposent pas d’un restaurant d’entreprise. Selon le Code du travail, il s’agit d’un avantage social dédié aux repas consommés dans un établissement agréé ou achetés en magasin. Bien qu’il constitue un bénéfice salarié, sa mise en place reste facultative et relève du choix de l’entreprise.

 

Lorsqu’une entreprise décide d’instaurer des tickets restaurant, elle doit les acheter auprès d’un prestataire spécialisé et choisir le mode de distribution : format papier ou carte prépayée. Ces titres sont acceptés dans un large réseau d’établissements, incluant restaurants, boulangeries et supermarchés, ce qui offre une plus grande flexibilité aux employés pour organiser leurs repas.

 

💡 Bon à savoir : Les tickets restaurant sont cofinancés entre l’employeur et le salarié et bénéficient d’une exonération de cotisations sociales sous certaines conditions. Le montant prélevé sur la fiche de paie doit apparaître sous l’intitulé « Titre-restaurant », afin d’assurer une transparence totale sur la rémunération nette du collaborateur.

 

⚠️ À noter : Les salariés ont la possibilité de refuser cet avantage. Dans ce cas, aucune retenue sur salaire ne sera appliquée et leur rémunération restera inchangée. Il est donc essentiel pour les employeurs d’informer clairement leurs collaborateurs sur les règles d’attribution et les conditions d’utilisation de cet avantage

Comment intégrer les tickets restaurant sur la fiche de paie sans erreur ?

Le ticket restaurant est un avantage en nature non imposable sous certaines conditions. Il doit apparaître sur la fiche de paie du salarié, mais uniquement sous forme d’information, sans impacter le salaire brut ni net, sauf cas particulier.

Une mauvaise intégration sur le bulletin de paie peut entraîner une erreur de traitement comptable ou un redressement en cas de contrôle URSSAF. La transparence est donc essentielle, tant pour l’employeur que pour le salarié.

Quelles conditions respecter pour bénéficier de l’exonération des charges sociales ?

La législation n’impose pas de ligne spécifique sur le bulletin de salaire, mais il est recommandé d’indiquer les titres-restaurant remis au salarié sur une ligne dédiée, hors des éléments soumis à cotisations. On retrouve souvent une mention du type :

« Avantage en nature : X titres-restaurant remis sur le mois »

Si une retenue sur salaire est pratiquée (part salariale), celle-ci doit apparaître distinctement dans les retenues diverses. L’affichage clair renforce la transparence et permet au salarié de suivre précisément ses droits.

Exemples concrets de calcul à afficher sur le bulletin de salaire

Prenons l’exemple d’un salarié ayant travaillé 20 jours dans le mois avec une valeur faciale de 10 € par ticket :

  • Part employeur : 6 €
  • Part salariale : 4 €
  • 20 tickets × 4 € = 80 € de retenue sur salaire à afficher

Ligne bulletin : « Retenue titres-restaurant : –80 € »

Cela garantit la conformité du traitement paie et la clarté pour le salarié.

Comment intégrer les tickets restaurant sur la fiche de paie sans erreur ?

Certains cas de figure peuvent compliquer le calcul des tickets restaurant. Télétravail, absences spécifiques, stagiaires… Autant de situations qui exigent une analyse au cas par cas.

Télétravail : a-t-on droit aux tickets restaurant à distance ?

Oui, les télétravailleurs peuvent bénéficier de tickets restaurant, à condition qu’ils respectent les mêmes règles que les salariés en présentiel, notamment une journée complète avec pause déjeuner.

Cependant, certaines entreprises font le choix de ne pas en attribuer sur les jours télétravaillés. En l’absence d’accord collectif spécifique, l’égalité de traitement reste la règle. En cas de différence de traitement, celle-ci doit être objectivement justifiée (ex. : impossibilité de s’en servir hors entreprise).

Exemples concrets de calcul à afficher sur le bulletin de salaire

  • Arrêts maladie : aucune attribution, le salarié étant absent.
  • Congé maternité/paternité : non éligibles.
  • Intérimaires : éligibles si le contrat le prévoit.
  • Alternants : peuvent y avoir droit si les conditions d’attribution sont remplies (jours de présence, pause déjeuner…).

💡 À retenir : le calcul des tickets restaurant doit être aligné avec la présence effective et le respect des critères d’attribution définis en interne.

Stagiaires et alternants : quelles règles d’attribution appliquer ?

  • Stagiaires : pas d’obligation légale. L’entreprise peut choisir de leur en attribuer, mais doit alors les traiter à égalité avec les autres collaborateurs.
  • Alternants : considérés comme salariés. Ils bénéficient donc du dispositif si leur emploi du temps le justifie.

Durée de validité et gestion des tickets restaurant périmés

Les tickets restaurant, qu’ils soient papier ou dématérialisés, ne sont pas valables indéfiniment. Leur durée de validité est réglementée, et leur non-utilisation dans les délais impartis peut entraîner une perte pour le salarié… mais aussi une gestion complexe pour l’employeur. Il est donc essentiel de bien anticiper leur gestion pour éviter tout litige ou désorganisation.

Combien de temps un ticket restaurant est-il valable ?

Chaque titre-restaurant est valable jusqu’au dernier jour de février de l’année suivant son émission.

💡 Exemple : un ticket émis en 2025 pourra être utilisé jusqu’au 29 février 2026 inclus.

Cette règle s’applique aussi bien aux titres papier qu’aux titres dématérialisés. Passé cette date, les tickets ne peuvent plus être utilisés, ni échangés dans les commerces.

Cependant, il est possible de demander l’échange des titres périmés dans un certain délai.

Que faire des titres non utilisés ou périmés ?

Si un salarié n’a pas utilisé tous ses titres restaurant dans les temps, il peut en demander l’échange auprès de son employeur, à condition de le faire avant le 15 mars de l’année suivante.

L’employeur, de son côté, pourra effectuer une demande d’échange groupée auprès de l’émetteur de titres (Swile, Edenred, UpDéjeuner…) jusqu’à fin mars.

Voici les étapes clés à suivre :

  • Informer les salariés de la date limite d’utilisation ;
  • Centraliser les titres périmés ;
  • Effectuer une demande groupée d’échange auprès de l’émetteur ;
  • Réattribuer les nouveaux titres dans les délais impartis.

Cette gestion peut être facilitée grâce à la digitalisation RH, notamment si l’entreprise utilise des titres restaurant dématérialisés, dont le solde et la validité sont suivis automatiquement.

Comment calculer les frais de repas avec les tickets restaurant ?

Le calcul des frais de repas avec des tickets restaurant dépend du statut du salarié, de son mode de travail et des autres dispositifs de prise en charge existants. L’employeur doit veiller à respecter la réglementation en vigueur et s’assurer que les tickets restaurant ne se cumulent pas avec certaines indemnités repas exonérées.

 

En principe, un salarié ne peut pas percevoir à la fois un ticket restaurant et une indemnité repas pour une même journée travaillée. Si l’employé déjeune hors des locaux de l’entreprise et bénéficie déjà d’une compensation financière pour son repas, il ne pourra pas recevoir de titre restaurant en supplément. L’entreprise doit donc choisir le mode de prise en charge adapté à chaque situation.

 

Le calcul du nombre de tickets restaurant à attribuer se base sur le nombre de jours travaillés. Un salarié à temps plein peut recevoir un titre par jour de présence effective, avec une limite fixée à 220 jours par an. Pour les salariés en télétravail ou en déplacement, l’employeur doit vérifier si les conditions d’attribution sont respectées avant d’inclure ces jours dans le calcul.

Exemple : 

L’entreprise Z met à disposition des indemnités repas de 8 € et propose également des tickets restaurant d’une valeur de 9€, financés à 50 %. Cela signifie que sa contribution patronale s’élève à 4,50€ par ticket.

 

Si un salarié bénéficie d’une indemnité repas lors d’un déplacement, l’employeur doit lui verser une compensation égale à 8€ – 4,50€ = 3,50€, en plus du ticket restaurant. Ainsi, chaque jour où ce salarié travaille hors de l’entreprise, il percevra une indemnité complémentaire de 3,50€.

Pour qu’un salarié ait le droit à un ticket restaurant, la condition , c’est une pause repas soit comprises dans ses horaires de travail journalier. Nous vous listons les règles d’attribution pour définir le nombre de bons restaurant par collaborateurs : 

L’intégration des tickets restaurant en comptabilité est une étape essentielle pour assurer la transparence des comptes et respecter les obligations fiscales de l’entreprise. Ces titres, bien qu’exonérés de cotisations sociales sous certaines conditions, doivent être correctement enregistrés dans les écritures comptables pour refléter leur impact financier.

 

Une fois les tickets restaurant attribués et les retenues appliquées sur la fiche de paie, leur comptabilisation repose sur plusieurs éléments :

L’enregistrement comptable se fait via des opérations diverses (OD) dans le journal des salaires. Concrètement, il s’agit de :

  1. Créditer le compte fournisseur du montant total des titres restaurant achetés.
  2. Débiter les comptes de charges correspondant à la participation employeur.
  3. Imputer la part salariale sur les comptes de rémunération via une retenue sur salaire.

Cette gestion rigoureuse permet d’éviter les écarts comptables, de garantir un suivi précis des avantages salariés et d’assurer une gestion conforme aux règles fiscales. L’utilisation d’un logiciel de gestion RH adapté facilite l’automatisation des écritures comptables, réduisant ainsi les risques d’erreur et optimisant le traitement des charges sociales.

Comment optimiser le calcul des tickets restaurant sur la fiche de paie ?

Le ticket restaurant est l’un des nombreux éléments variables de la fiche de paie. Il doit être calculé avec précision pour garantir la conformité des bulletins de salaire et éviter les erreurs d’attribution. La gestion des frais de repas représente un enjeu majeur en paie, car elle varie selon les statuts des salariés, leurs horaires de travail ou encore le mode de financement retenu par l’entreprise.

Pour fiabiliser le calcul des tickets restaurant, il est essentiel de centraliser les informations et d’automatiser leur prise en compte dans le processus de paie. Les logiciels spécialisés comme Sage Business Cloud Paie, Cegid Payroll Ultimate ou Silae permettent d’intégrer directement les variables liées aux tickets restaurant, d’assurer un suivi précis et d’éviter toute anomalie dans la répartition des charges entre employeur et salarié.

Grâce à ces solutions, les services RH et paie bénéficient d’une vision en temps réel des données et d’une génération automatique des écritures comptables associées. Le paramétrage des plafonds d’exonération et des règles d’attribution se fait en quelques clics, garantissant ainsi un calcul conforme aux obligations légales.

💡 Bon à savoir : Une gestion optimisée des tickets restaurant via une solution de paie performant réduit le risque d’erreur et facilite la production des bulletins de salaire tout en assurant une traçabilité totale des avantages accordés aux salariés.